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Psychogénéalogie et décodage biologique

Le décodage biologique n’est pas une philosophie ni une idéologie et encore moins une doctrine : c’est seulement un outil thérapeutique d’analyse et de compréhension pour nous aider à mettre en lumière la cause profonde d’un symptôme physique ou psychique ou simplement d’une difficulté existentielle.

Le décodage biologique est l’art d’aider la personne à déclencher son auto-guérison.

Mon intime conviction est que la plupart des maladies, les plus anodines au plus graves, et beaucoup de nos difficultés existentielles sont rarement le fruit du hasard ou de la fatalité. En effet, la nature est bien trop parfaite pour que la maladie puisse être une absurdité ou une aberration ou encore moins l’expression d’un processus aléatoire ou anarchique.

La maladie représente une suite de circonstances dont le point de départ est la plupart du temps un choc émotionnelle ou une peur qui survient d’une manière inattendue et qui a été engendrée ou vécue dans l’isolement et dans l’impossibilité de comprendre : c’est ce que l’on appelle un CHOC BIOLOGIQUE.

 

La maladie est bien la solution parfaite

La maladie est un mécanisme parfaitement « bio-logique » souvent dû à un réflexe archaïque d’adaptation et de survie géré par notre cerveau primitif. Aussi incroyable que cela puisse paraître, l’objectif premier de la maladie est de nous protéger, de nous sauver la vie ou du moins de nous faire gagner des instants de vie en apportant toujours la meilleure solution possible à notre difficulté existentielle lorsqu’il n’y a malheureusement pas d’alternative.

Imaginons que quelque chose arrive dans votre vie : un choc conflictuel brutal, vécu dans l’isolement (non parce qu’on soit seul mai que les émotions ne puissent être exprimées), ressenti comme dramatique et vous prenant à contre-pied. Vous passez des heures, des jours, voire des semaines à ressasser le conflit, mais il n’apparaît aucune solution. Pendant ce temps, vous perdez l’appétit, vous dormez mal, votre concentration ainsi que bien d’autres fonctions s’en trouvent affectées. Il vient un moment, un seuil où cette préoccupation devient dangereuse pour votre vie car vous risqueriez de mourir par épuisement ou par inadvertance. Pour le cerveau, ce n’est pas une solution gagnante, lui qui n’obéit qu’à deux lois fondamentales : la survie de l’espèce et celle de l’individu. Comme vous ne trouvez aucune solution consciemment, votre cerveau se doit d’intervenir pour mettre en place un programme biologique de survie (même à court terme) afin de permettre à la pensée de trouver une solution. Il peut déclencher un comportement ou si, cela ne suffit pas, une maladie ou trouble psychique (par exemple la dépression). Le tout est solution parfaite et gagnante. Du point de vue de la biologie mieux vaut être malade (ou dépressif) que mort à cause d’inadvertance ou d’une overdose de stress.

Prenons l’exemple d’un animal dont une patte de lièvre, avalée à la hâte (dans le but de ne pas se la faire voler par d’autres animaux de la harde), se retrouve coincée dans l’estomac. Ce dernier ne peut plus accueillir de nourriture et si l’animal ne trouve aucun moyen pour évacuer la patte, il risque fort de mourir de faim dans une quarantaine de jours. Le cerveau, afin d’assurer sa survie, donne l’ordre de produire une masse importante de cellules dotées d’un pouvoir plus puissant de digestion, c’est un cancer de l’estomac. Ces cellules sécréteront un suc 300% plus efficace afin qu’en 2 à 3 semaines, la patte puisse être digérée. L’animal, sans jamais savoir qu’il a fait un cancer de l’estomac, s’en trouve sauvé et, une fois la tâche terminée, éliminera les restes non digérés de la patte ainsi que le cancer, qui s’autolyse sans laisser de marque.

Du côté humain, une patiente dont la meilleure amie de longue date venait de lui faire un coup de salaud, dira qu’elle ne peut « digérer » cette situation qui la mine, la peine et la choque profondément. Je vous donne en mille la pathologie pour laquelle elle est venue consulter : un cancer de l’estomac. Cette fois-ci la « chose » indigeste n’est pas réelle ou physique, mais virtuelle ; et notre cerveau ne fait pas la différence (« comme si » égale « c’est ») il ordonne la solution au conflit présent : l’indigeste.

 

La maladie est un processus réversible.

« Si tu sais comment souffrir, tu seras capable de ne pas souffrir »
(Actes de Jean, Nouveau Testament).

Bien sûr, puisque ces programmes « bio-logiques » s’activent en cas de nécessité, cela sous-entend qu’ils peuvent aussi être désactivés à condition qu’ils n’aient plus d’utilité.

C’est en prenant conscience de la nature profonde de nos maladies, de nos difficultés et de nos comportements indésirables et en retrouvant le ressenti causal, puis résoudre le conflit, que nous pouvons nous en débarrasser : dès l’instant où nous en comprenons le sens, la maladie n’a justement plus de sens et donc plus de raison d’être.

 

La psychogénéalogie établit un pont entre la psychologie et la généalogie.

« Marcher vers son identité, c’est prendre conscience de ses racines pour être bien dans ses branches »
(M. Boigen).

Nous avons tous un héritage génétique, bien sur, mais aussi psychologique. Cet héritage s’exprime à travers l’histoire de notre famille dont nous sommes un des maillons dans la chaîne des générations. Même si nous ne connaissons pas tous les personnages de notre arbre généalogique, leur trace subsiste en nous à travers des secrets, des non-dits, des allusions transmis par nos parents. Ces liens transgénérationnels exercent sur nous une influence qui nous pousse à répéter, que nous le voulons ou non, que nous le sachions ou non, des situations agréables ou des évènements douloureux.

La psychogénéalogie nous aide à comprendre ce qui nous détermine et nous influence et nous permet de dénouer les fils tissés dans un passé parfois lointain, de nous libérer de notre destin répétitif et de nos blocages et de découvrir notre vrai moi.

Et vous vous allez même voir que, parfois, on peut faire une maladie très précise, avoir un blocage ou un comportement handicapant correspondant à un ressenti très précis sans avoir jamais vécu soi-même le choc dramatique correspondant… Le plus souvent le ressenti conflictuelle est issu de notre passé familial.

Si l’un de nos ancêtres a vécu un conflit ou un drame sans pouvoir le résoudre, nous en sommes porteurs par notre mémoire cellulaire. Ainsi, nous sommes amenés à apporter des solutions à ce conflit à notre insu, soit sous forme de maladie, soit à travers des options que nous prenons dans la vie, notre destin :

« Tout ce qui n’est pas amené à la conscience se transforme sous forme de destin »
(C.G. Jung).

En effet, nous sommes tous dans l’instant l’exacte concrétisation d’un ensemble de mémoires :

  • Mémoire personnelle
  • Mémoire intra-utérine
  • Mémoire parentale
  • Mémoire familiale
  • Mémoire collective
  • Mémoire archaïque

Cela montre que l’impact sur notre vie de notre « préhistoire » et de notre héritage transgénérationnel est primordial.

La psychogénéalogie a pour premier objectif de nous faire prendre conscience de nos mécanismes familiaux, de cette famille qui nous habite. Nous sommes le fruit d’une longue chaîne. Au plus profond de nous, vivent non seulement nos parents, mais aussi leurs propres parents, nos grands-parents, voire nos arrière grands-parents, même si nous ne les avons jamais connus, mais aussi nos frères et sœurs, nos cousins et cousines, nos oncles et tantes, etc.…

La psychogénéalogie a pour deuxième objectif de nous aider à nous libérer des emprises familiales qui nous empêchent de vivre selon notre désir. Pour cela, nous allons partir à la découverte de notre vrai moi, apprendre à nous aimer, à être en paix avec nous-mêmes ou mieux être, pour mieux agir, pour mieux aimer les autres et la vie. Et si nous avons des enfants, nous séparerons l’ivraie du bon grain pour leur donner le meilleur de notre histoire familiale et de nous-mêmes.

C’est bien ainsi que je conçois l’hypnose comme un moyen de se libérer des programmes inappropriés emprisonnés dans l’inconscient. Tout problème, qu’il soit physique, psychologique, émotionnel, est un programme qui a été gravé dans un moment de choc émotionnel vécu soit par la personne en question, soit par un parent, soit par un ancêtre. Le cerveau dans sa partie que l’on nomme inconsciente ne peut faire la différence entre le moment où le programme a été mis en place comme « partie sauveuse » et le moment actuel où le programme est inapproprié.

Plus vous vous sentirez concernés par votre vie, par le fait de vous libérer de votre passé et de libérer également vos enfants de valeurs et croyances que vous pourriez inconsciemment transmettre, plus vous serez efficaces dans votre évolution personnelle.